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PETITE CRITIQUE QUI VIENS DU JOURNAL DE MTL.
Bienvenue dans l'univers de Tool, ma gang de métalleux! C'est certainement ce que se sont dit les membres du groupe américain de passage au Centre Bell hier soir, lorsqu'ils ont conçu le spectacle de la tournée 10 000 Days.
Le groupe américain a effectivement réussi à la perfection son coup, kidnappant littéralement les quelque 10 000 fans présents le temps d'une soirée pour leur faire visiter son monde sombre et psychédélique.
Il faut dire qu'une fois de plus, tout a été mis en oeuvre pour accaparer l'attention d'une foule déjà en extase d'entendre live ces musiciens chevronnés qui font partie de la crème du rock actuel.
Avec sept écrans, quatre disposés à l'arrière de la scène, deux sur les côtés et une toile géante à l'arrière, impossible de rester insensible aux images projetées.
Surtout que les projections étaient toujours à point, suivant constamment les ambiances provoquées par les mélodies du groupe américain.
Cet aspect nous est apparu évident dès les premières minutes du concert, lors de l'envoi de Jambi, titre issu du dernier album, 10 000 Days.
Les projections orangées, tantôt enflammées, tantôt psychédéliques, épousaient parfaitement les courbes de la chanson, à la fois langoureuse et rude.
Mais le sentiment de vivre une expérience musicale hors du commun est véritablement venu lorsque la formation nous a lancé Schism, populaire extrait de Lateralus, après une brève incursion dans sa période AEnima avec Forty Six 2.
Le riff de basse tranchant de Justin Chancellor, en introduction sur les images du vidéoclip de la chanson, ainsi que les éclairages bleutés à la base, devenant noir lorsque la basse se faisait entendre en solo, puis explosant en blanc au moment où les autres musiciens entraient en jeu, étaient assez au poil pour nous donner des frissons.
Ajoutons à cela une portion exagérément accélérée à mi-chemin, avant de revenir au tempo de base, question de bien nous surprendre. Voilà, nous étions en plein coeur de l'univers Tool, mené par un Maynard James Keenan qui, fidèle à lui-même, s'est tenu au fond de la scène tout au long de la représentation.
L'enchaînement vers la tourmentée Rosetta Stoned, issue de 10 000 Days, se fait sans heurt, comme si les deux compositions étaient faites pour s'emboîter.
Un spectacle marquant offert par un groupe capable de marquer l'industrie de la musique à chaque sortie d'album.