"La passion, c'est une sacrée belle vertu ! Elle me donne des ailes, me permet de me dépasser et d'atteindre des sommets qui peuvent sembler inaccessibles."
(Maxime Jean, alpiniste)

jeudi 6 août 2009

LA COMÈTE

Hier pour la première fois j'écoutais la nouvelle "tune" des Colocs, «La Comète» interprèté et écris par nul autre que Dédé Fortin !! chanson perdu et retrouvé il y a pas très longtemps, après plusieurs écoute à la radio, je suis littéralement sur le cul et bouche bée, les paroles sont grandioses et d'une qualité remarquable, le texte a vraiment une force intérieur.

Petit exercice: lisez le texte avant, par la suite écouter la chanson et fermer les yeux ...

Tu restera un des plus grand auteur compositeur que le Québec aura jamais eu.

«Comme le temps est pesant en mon âme escogriffe Un grand ciel menaçant, un éclair qui me crie Ton coeur est malicieux, ton esprit dans ses griffes Ne peut rien faire pour toi et tu es tout petit

Les nuages voyageurs font des dessins abstraits Ils me parlent de bonheur que jamais je n’entends Je pourrais faire comme eux et partir sans délai Léger comme une poussière transporté par le vent

Et dans la solitude de ma danse aérienne Le courage revenu, je trouverais les mots Je réciterais sans cesse des prières pour que vienne La douleur du silence d’un éternel repos, mais…

Épuisé que je suis je remets à plus tard Le jour de mon départ pour une autre planète Si seulement je pouvais étouffer mon cafard Une voix chaude me dirait : tu brilles comme une comète

Comme la lune est moqueuse quand elle s’empare du ciel Elle me regarde aller comme une lampe de poursuite Je voudrais la détruire ou me poser sur elle Étourdi par son charme qui jamais me quitte

Je suis comme une loupe que le soleil embrasse Ses rayons me transpercent et culminent en un point Allument le feu partout où se trouve ma carcasse Et après mon passage il ne reste plus rien

Et dans la solitude de ce nouveau désert J’aurais tout à construire pour accueillir la paix Et tout mon temps aussi pour prévenir l’univers Que la joie est revenue et qu’elle reste à jamais… mais…

Condamné par le doute, immobile et craintif, Je suis comme mon peuple, indécis et rêveur, Je parle à qui veut de mon pays fictif Le coeur plein de vertige et rongé par la peur»
DÉDÉ FORTIN

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